Kendall Simmons, ancien joueur professionnel de la NFL, évoque les hauts et les bas associés au diabète de type 1
Le diabète de type 1 apporte son lot unique d’expériences que la majorité de notre entourage ne saisira jamais pleinement. La communauté des Podders, en revanche, comprend très bien toute la difficulté à jongler quotidiennement avec la glycémie, l’activité physique, la nourriture, le stress, les hormones, le travail et la vie!
Votre Omnipod® vous aide à réaliser cet exercice de virtuosité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’un de nos PoddersMC est l’ancien secondeur de la NFL Kendall Simmons!
Kendall Simmons a reçu un diagnostic de diabète de type 1 en 2003, à l’âge de 23 ans, alors que débutait sa deuxième saison avec les Steelers de Pittsburgh.
Devenu près de 20 ans plus tard l’un des entraîneurs à l’université Auburn, Kendall Simmons repense aux neuf années passées à tenter de concilier les exigences du diabète de type 1 avec celles de sa carrière sportive, et se demande ce qu’il aurait pu faire s’il avait su à l’époque ce qu’il sait aujourd’hui.
Seringues et 10 piqûres aux doigts par match
« De l’entrée aux vestiaires à la fin du match, je vérifiais ma glycémie 8 à 10 fois au moins », se souvient-il.
Kendall Simmons, son entraîneur et son équipe médicale ont décidé que les pompes à insuline arrivées sur le marché au début des années 2000 étaient trop volumineuses, que le risque qu’elles soient détruites pendant un match était trop grand, et donc que des injections quotidiennes multiples constituaient sa meilleure option.
Ses plus grandes difficultés dans la prise en charge du diabète de type 1 pendant les matchs tenaient à la montée d’adrénaline qui provoquait un pic de la glycémie au début du match, suivi d’une chute brutale.
« Peu importe ce que je faisais, ma glycémie allait augmenter à cause de l’adrénaline au début du match. Et je n’ai compris ce qui se passait que quelques années plus tard, j’étais tellement occupé que je n’avais pas le temps de m’intéresser à ce phénomène. »
L’adrénaline, lorsqu’elle est produite par l’organisme, signale au foie de libérer le glucose mis en réserve dans la circulation; cette libération peut persister pendant des heures – surtout pendant un match de football professionnel.
« Vers la fin de ma carrière dans la NFL, j’avais mis au point une approche efficace », affirme Kendall Simmons. « Je faisais soigneusement descendre ma glycémie jusqu’à l’extrémité inférieure de ma plage de glycémie cible sécuritaire avant le début du match, sachant que mon pic d’adrénaline finirait par la faire remonter au-dessus de 11,1 mmol/L. »
À force d’essayer de corriger les pics glycémiques et de prévenir les épisodes d’hypoglycémie, il avait souvent l’impression de devoir affronter des montagnes russes pendant chaque match.
« Au fond, je faisais des expériences sur moi-même », déclare Kendall Simmons, « m’efforçant d’apprendre à chaque match ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. Trop d’insuline avant le match ou dans le dernier quart-temps. On doit être notre propre rat de laboratoire et travailler avec notre médecin pour trouver la solution ».
Ses coéquipiers ont également intensifié leur soutien pour l’aider à maîtriser son diabète
« Au début, lorsque j’ai reçu mon diagnostic, je ne savais pas gérer aussi bien que maintenant les hauts et les bas émotionnels associés au diabète. Les joueurs de ligne de mon équipe ne comprenaient pas directement ce que je vivais, mais ils étaient toujours là pour moi », explique Kendall Simmons à propos de ses années avec les Steelers de Pittsburgh, durant lesquelles son entraîneur l’accompagnait aussi à ses rendez-vous chez l’endocrinologue.
« À mesure que j’en apprenais davantage sur la maladie, je leur en parlais. Il leur était alors plus facile de remarquer si j’étais en hypoglycémie ou en hyperglycémie et de savoir comment m’aider. Ils me demandaient toujours si les piqûres étaient douloureuses, ils n’arrivaient pas à croire que je les faisais comme si de rien n’était. »
L’un de ses plus fervents défenseurs était Aaron Smith, ailier défensif des Steelers.
« Tellement de fois j’essayais de tenir pendant l’entraînement alors que je me sentais extrêmement mal à cause d’une glycémie basse ou élevée, et il m’excluait des exercices jusqu’à ce que je me sente mieux », se souvient Kendall Simmons. « Lorsque l’un de vos coéquipiers vous soutient de cette manière, ça compte vraiment beaucoup. »
Pendant les matchs télévisés à l’échelle nationale, le diabète n’était pas relégué au second plan, mais figurait plutôt au premier rang des préoccupations des entraîneurs et des coéquipiers de Kendall Simmons.
« Mes coéquipiers m’ont aidé à traverser beaucoup de ces périodes en remarquant les signes – lorsque je devenais d’un seul coup complètement silencieux, que je regardais dans le vide, que mes mains tremblaient, que je réagissais lentement. Ils allaient rapidement chercher les entraîneurs pendant les pauses publicitaires. »
Vingt ans plus tard, armé d’une meilleure connaissance du diabète
Aujourd’hui, Kendall Simmons sait qu’il aurait pu éviter plus facilement bon nombre de ces épisodes d’hypoglycémie avec ce qu’il sait maintenant.
« Les valeurs glycémiques sont comme les traits rouges à ne pas dépasser sur le tableau de bord d’une voiture. Lorsque la glycémie atteint 10 mmol/L, c’est comme quand la voiture commence à surchauffer. »
Et en dessous de 4,4 mmol/L, bien sûr, cela équivaut à une panne d’essence.
« Moins vous avez de puissance, plus il vous sera difficile d’être performant. Mon médecin m’a dit que c’était comme jouer avec un bras attaché au dos. Vos capacités physiques et mentales en seront affectées. Quand ma glycémie était trop haute, j’oubliais les jeux, j’oubliais le décompte des tirs, je voyais double. »
Kendall Simmons sait qu’il a fait de son mieux avec les outils et les connaissances dont il disposait à l’époque, mais ses 20 dernières années d’apprentissage par essais et erreurs auraient fait une énorme différence dans sa capacité de prise en charge de la glycémie tout au long de sa carrière de footballeur professionnel.
« Il ne fait aucun doute que la manière dont je jouais était affectée », affirme-t-il, « je n’ai jamais été en possession de mes moyens à 100 % pendant un seul match. Tous les aspects de mon jeu, mentaux et physiques, étaient affectés. »
Simplifier la vie grâce au système Omnipod®
« Lorsque j’ai essayé le système Pod pour la première fois, il y a des années, l’appareil était plus volumineux et je ne l’ai pas aimé », se souvient Kendall Simmons. « Mais ensuite, j’en ai eu assez des tubulures avec les autres pompes. La taille du tout nouveau Omnipod me convient parfaitement. »
Grâce au système Omnipod, Kendall Simmons peut vivre sa vie comme il l’entend avec souplesse – sans oublier l’importance de ne jamais aller nulle part sans son gestionnaire personnel de diabète (GPD) qui permet de personnaliser les doses d’insuline.
« Vous devez garder cet appareil sur vous – il est plus important que votre téléphone cellulaire », souligne-t-il. « Le diabète vous apprend déjà à assumer un tas de responsabilités – vous devez suivre le rythme avec ce GPD ».
Pour Kendall Simmons, l’adoption du système Omnipod – après avoir passé des années à s’administrer de multiples injections quotidiennes lorsqu’il était athlète, puis utilisé une pompe classique à tubulure – a été plus facile que prévu.
« J’ai pris la décision de l’adopter pendant l’une des rares périodes où je n’utilisais pas la pompe. Comme je n’utilise plus de pompe à tubulure, je n’ai plus à faire des trous pour la faire passer dans les poches de tous mes nouveaux shorts et pantalons! »
Il est aussi heureux de ne plus avoir à s’inquiéter des accrochages douloureux de ces tubulures avec les poignées de porte, les ceintures de sécurité et les fauteuils. Sans parler des libertés simples que cela lui procure, comme de ne plus avoir à se débrancher et à se rebrancher pour prendre une douche ou jouer avec ses enfants dans la piscine*.
« Le glucomètre intégré, les menus faciles à lire et la navigation aisée sont un énorme plus pour moi », ajoute Kendall Simmons. « Globalement, Omnipod a simplifié ma gestion quotidienne en éliminant bien des étapes dont je n’avais honnêtement pas pris conscience avant aujourd’hui. Je suis heureux d’avoir fait ce changement. »
Rester actif comme athlète à la retraite
Aujourd’hui, Kendall Simmons fait également de l’activité physique tous les jours en soulevant des poids et en parcourant plus de 120 km à vélo par semaine.
« C’est ma façon d’évacuer le stress », dit-il.
« Je fais attention du lundi au vendredi », précise-t-il en riant, « puis le samedi et le dimanche, je me laisse aller. Ma femme est une excellente cuisinière! »
Kendall Simmons ajoute que les personnes diabétiques peuvent occasionnellement se laisser aller comme tout le monde, mais il faut surveiller la glycémie de plus près, ajuster la dose d’insuline et se montrer tout simplement responsable.
« On n’a pas besoin de jeter son réfrigérateur à la mer, on peut encore prendre plaisir à manger! ».
Il lui arrive encore d’avoir des difficultés, comme tout le monde.
« En tant qu’entraîneur, père et mari, ce qui me donne le plus de mal sont les sautes d’humeur liées à mes épisodes d’hypoglycémie », affirme Kendall Simmons. « Je n’aime pas quand d’une minute à l’autre, je passe du calme à l’émotivité sans savoir pourquoi. Ou bien quand je suis juste irrité et que je me défoule sur tout le monde jusqu’à ce que je me reprenne, je me sens alors très honteux et je me confonds en excuses. »
En tant que membre de la communauté des Podders, Kendall Simmons a 17 années d’expérience réelle associée au diabète de type 1 et à ses exigences.
« Au début, ça va être un peu dur. Mais vous devez vous donner le temps d’apprendre. »